La digitalisation, à l’origine du retour en grâce des établissements culturels
Alors que les lieux culturels faisaient face à un délaissement, ils sont en passe de réussir leur mue grâce à l’intrusion du numérique innovant dans des endroits jusqu’alors considérés comme trop classiques.
L’introduction des nouvelles technologies a fait grimper le pouvoir de séduction de ces institutions qui semblaient ancrées dans le passé. Des initiatives qui se multiplient aussi bien dans les musées, les salles de spectacle ou les centres culturels, avec un but très précis : révolutionner l’expérience visiteur, en la transformant et en l’enrichissant. Ce phénomène de digitalisation se retrouve particulièrement dans la muséographie interactive digitale.
La muséographie digitale : quels moyens, quels objectifs ?
La muséographie correspond aux tâches de conception intellectuelle et technique de l’exposition pour la rendre plus attractive, plus vivante et plus originale. Il s’agit de faire vivre une véritable expérience sensorielle au client pour faciliter son immersion et donc sa compréhension.
Pour cela, il est possible voire conseiller, d’y ajouter, pour la redynamiser, de l’interactivité via un contenu digital. Le numérique vient alors en complément de l’exposition physique. Les supports : Le smartphone, qui est à ce jour l’outil le plus usité, le pilier de cette digitalisation interactive. En effet, la majorité des musées se dotent désormais d’une application mobile qui leur permet :
- de se transformer en audio-guide pour le client
- de fournir des contenus textuels et visuels complémentaires à ceux de l’exposition, en s’appuyant notamment sur la reconnaissance d’images ou les QR Codes
- de géolocaliser le visiteur et de lui envoyer des informations en fonction de sa position
- de délivrer des informations sur la programmation, la billetterie…
- de gagner en popularité, grâce au partage de photos des clients sur les réseaux sociaux
L’objectif est de placer le visiteur dans une démarche active. A travers l’utilisation des outils numériques, l’individu personnalise sa visite et s’approprie les contenus disponibles. La technologie multitouch, notamment développée au musée des Confluences à Lyon, permet à chacun d’explorer les collections comme il l’entend pour développer sa propre approche du lieu.
D’ autres types de technologies dites « présentielles », car au sein des salles du musée, concourent à cette tendance :
- Les bornes d’exposition et les tables tactiles pour feuilleter des albums et accéder à plus d’informations plus rapidement.
- Les projections d’images, notamment 3D, se révèlent très efficaces pour reconstituer, et contribuent au succès de la réalité augmentée. Par exemple, au Memorial Museum de New York, il est possible de revivre l’attentat du 11 septembre 2001.
- Internet qui garantit un accès au musée, sans contrainte de temps ni d’espace. En témoigne le nombre de « visites » (virtuelles) au Louvre.
Le but ? :
- Faciliter l’accès à la culture, en termes de praticité et de commodité
- Universaliser l’accès à la culture, en améliorant son attractivité. Cette numérisation peut s’apparenter à une « gamifaction », contribuant au rajeunissement du public, puisque les nouvelles technologies permettent de séduire la génération 2.0 via des outils dont elle est coutumière.
- Améliorer l’expérience visiteur en la complétant ou en la diversifiant. Il s’agit de surprendre, d’approfondir l’offre culturelle.
L’introduction des supports tactiles permet aussi de dépasser les limites physiques et technologiques imposées par les musées traditionnels. Les supports tactiles multiplient les capacités d’information et de présentation au sein des musées.
La création d’applications spécialement dédiées aux expositions culturelles complète les informations classiques reçues par le visiteur et multiplie sa capacité d’action vis-à-vis des œuvres présentes. Outre la traditionnelle fonction de zoom, les solutions tactiles créées chez Digilor proposent des outils technologiques révolutionnaires. Parmi nos plus belles applications tactiles réalisées pour des Musées, on vous propose de découvrir celle du Musée des Arts Asiatiques, permettant une nouvelle approche grâce à la 3D.
Découvrez notre application tactile réalisée pour le Musée des Arts Asiatiques
Digilor, un acteur au cœur de cette transition
Pour continuer leur marche en avant, les acteurs culturels doivent ainsi poursuivre cette digitalisation, en rivalisant désormais d’ingéniosité, d’innovation mais surtout de pertinence vis-à-vis du contenu de l’exposition en lui-même. Dans cette optique, Digilor, qui a fait de la muséographie digitale un de ses pôles d’expertise, peut se révéler être un atout majeur.
Grâce à son application, Digilor propose à ses utilisateurs des contenus paramétrés à l’avance via une interface mise à disposition. Tout le monde, enfant, étudiant ou touriste, peut avoir accès, où et quand il le souhaite, à différentes brochures, photos, fiches descriptives, informations complémentaires… transmises sur smartphone par Email ou SMS. Dès lors, la culture ne s’arrête plus à la borne mais se propage au-delà. Enfin, Digilor offre la possibilité de sonder l’opinion des utilisateurs, de les soumettre à des questions, jeux, concours, afin d’établir un dialogue riche et constructif avec eux.
Découvrez nos solutions interactives dédiées aux Musées
Cibler un public nouveau
L’interactivité de ces nouvelles solutions de museographie interactive pensées par Digilor attire un public nouveau.
La mise en place de jeux et d’ateliers multimédia au sein même des structures culturelles constitue une occasion unique pour dynamiser la visite des plus jeunes. Il s’agit de mettre en dialogue les différentes interfaces physiques et numériques disponibles au service de la connaissance. L’exposition proposée par la cité des Sciences, Gaulois une exposition renversante, fait ainsi office de modèle. L’introduction du numérique s’y fait en complément des contenus physiques déjà présents et permet de susciter l’intérêt du public sans en accaparer l’attention.
L’emploi des supports tactiles au sein des musées connaît donc un nombre d’utilisations conséquentes, qui laisse présager une introduction croissante de ces technologies à des fins culturelles. S’ils ne remplacent pas la visite physique, les supports tactiles la complètent à merveille pour séduire une population toujours plus familiarisée aux outils numériques.
