Vous l’avez fait. Vous avez signé.
Le DAF a validé le projet “Flex Office”. Il se frotte les mains en pensant aux 30% de surface immobilière que vous allez “rendre” à votre bailleur. Une économie de plusieurs millions d’euros par an. La DRH a validé la “flexibilité”. Elle se réjouit d’offrir cet “équilibre” tant demandé pour attirer les talents. Vos 5 000m², 10 000m², voire 50 000m² de bureaux sont désormais “agiles”.
Et maintenant, bienvenue dans le chaos.
Bienvenue le mardi matin à 9h30, le jour de “pic de présence”. Votre collaboratrice, Anne, celle que vous voulez absolument retenir, arrive après 45 minutes de transport. Elle passe 20 minutes à arpenter le 4ème étage pour trouver un bureau libre. Elle en trouve un. Coincé près de l’ascenseur. Sans double écran.
Elle doit ensuite rejoindre son équipe projet. Mais où est l’équipe ? Personne ne le sait. Elle envoie un message sur Teams. 15 minutes plus tard, elle apprend qu’ils sont au 7ème, “près de la machine à café”.
Anne a perdu 35 minutes. Son “expérience collaborateur” est désastreuse. Sa productivité est nulle. Et vous, vous payez pour ça.
Le problème est simple : vous avez pris une décision stratégique (le Flex Office) mais vous essayez de la gérer avec un outil tactique d’une autre époque. Votre fichier Excel, ou votre simple calendrier partagé, est l’équivalent de piloter un Airbus A350 avec une carte routière en papier.
Vous pensez “optimiser les coûts immobiliers” ? Vous ne faites que les masquer en les transformant en coûts de friction, de frustration et de démission silencieuse.
Je dirige une société d’intégration technologique depuis plus de 15 ans. Je passe mes journées chez des dirigeants de grands comptes qui ont exactement ce problème. Ils ont investi des millions dans le design de leurs espaces, mais ont oublié le système nerveux central pour les faire fonctionner.
Ils ont acheté un “produit”. Ils n’ont pas pensé “système”.
Le "Flex Office" sur Excel : la recette garantie pour le chaos opérationnel
Regardons la vérité en face. L'approche immature du flex office, c'est de fournir un simple outil de desk booking (réservation de poste). C'est ce que 90% du marché propose. C'est une erreur fatale.
Un simple outil de réservation – qu’il s’agisse d’un Excel partagé, d’un calendrier Outlook ou même d’une petite application “premier prix” – est passif. Il enregistre une intention (“Je dis que je viens mardi”), il ne mesure jamais une réalité (“Suis-je venu ?”).
Et c’est là que votre cauchemar logistique commence.
L'illusion du DAF : le "Ghost Desk" et le mensonge des 100%
Votre DAF regarde le dashboard de votre application de booking. Il est ravi : “Regardez, 100% de nos bureaux sont réservés le mardi ! Nous avons bien fait de réduire la surface.”
Sauf que c’est faux. C’est un mensonge statistique.
Dans la réalité, 30% à 40% de ces bureaux réservés sont des “Ghost Desks” : des postes fantômes. Des collaborateurs qui ont réservé “au cas où” et qui sont finalement restés en télétravail. Des réservations “préventives” faites pour toute la semaine.
Votre outil vous ment. Il affiche “COMPLET”, mais vos étages sont à moitié vides. Vous payez des millions d’euros de loyer pour des postes de travail… inoccupés. Des études approfondies sur l’occupation réelle, comme celles de JLL, montrent que même les jours de plus forte affluence, 36% des bureaux peuvent rester inutilisés (Source : JLL).
Faisons un calcul simple : un poste de travail dans une grande métropole coûte en moyenne 10 000€ par an (loyer, services, amortissement). Si vous avez 1000 postes en flex office et que 36% sont des “ghosts”, vous brûlez 3,6 millions d’euros par an. Pour rien.
Pire, vous n’avez aucune donnée fiable pour prendre votre prochaine décision stratégique. Faut-il réduire encore d’un étage ? Faut-il transformer l’aile Nord ? Vous n’en savez rien. Vous pilotez à l’aveugle, en vous basant sur un calendrier rempli de mensonges.
L'anxiété de la DRH : l'expérience collaborateur en chute libre
La promesse du travail hybride, c’est l’autonomie. La réalité que vous avez créée, c’est l’anxiété.
Le “flex office” sans système nerveux crée une charge mentale insupportable. Chaque matin, vos collaborateurs se posent les mêmes questions :
- Y aura-t-il une place pour moi ?
- Où sera mon équipe ?
- Le poste que je vais trouver aura-t-il le bon équipement ?
- Combien de temps vais-je perdre avant de pouvoir commencer à travailler ?
Vous avez transformé le simple fait de “venir au bureau” en une épreuve. Des cabinets comme Gartner le martèlent : la “friction” dans l’expérience de travail est un des premiers leviers de désengagement. Ils ont identifié que les managers performants sont ceux qui “réduisent la friction” pour leurs équipes (Source : Gartner). Votre gestion du flex office actuelle ? Elle crée de la friction.
L'erreur N°1 : Penser "Produit" en silo au lieu de "Système" intégré
Face à ce chaos, la réaction du marché est de vendre des "produits" en silo. C'est le piège de l'immaturité technologique. Vous avez trois types de fournisseurs, et tous les trois échouent à résoudre votre vrai problème.
Le piège 1 : Le "logiciel de desk booking" en silo
C’est le plus courant. Une jolie application mobile, un abonnement SaaS. Elle permet de réserver un bureau. C’est tout. Elle n’est pas connectée à la réalité du terrain. Elle ne sait pas si le bureau est réellement occupé. Elle ne sait pas où sont les autres. Elle ne peut pas vous guider. Elle résout 10% du problème et ignore les 90% qui créent de la valeur (les données) et de la friction (l’orientation).
Le piège 2 : Les "capteurs" orphelins
Un autre fournisseur, souvent issu de l’IoT ou de la domotique, vous vend des capteurs de présence. “Vous aurez des données !” vous dit-il. Vous installez donc 1000 capteurs sous les bureaux. Ils remontent des données brutes dans un dashboard technique que personne ne regarde, sauf un analyste une fois par trimestre. Pendant ce temps, votre application de booking (piège 1) continue d’afficher “COMPLET”. Les capteurs hurlent que l’étage est vide, mais le logiciel de réservation ne le sait pas. Vous avez créé un “cimetière de données” (data graveyard). La donnée est inutile si elle n’est pas actionnable en temps réel.
Le piège 3 : La "borne" déconnectée
Un troisième fournisseur, venu de l’affichage dynamique, vous vend une borne d’orientation tactile pour l’accueil. Elle est magnifique. Mais c’est un simple plan PDF interactif. Elle ne sait pas quel bureau est libre maintenant. Elle ne sait pas où est l’équipe de Marc. Elle ne peut pas prendre de réservation. C’est un gadget d’accueil, pas un outil de productivité.
Félicitations. Vous avez maintenant trois systèmes qui ne se parlent pas. Vous avez dépensé trois fois plus pour multiplier la complexité.
La (vraie) transformation : Passer du "Booking" au "Pilotage de l'Espace Augmenté"
La seule question qui compte pour un dirigeant est le “POURQUOI”.
- POURQUOI mon DAF doit-il avoir une confiance absolue dans ses données d’occupation avant de renégocier un bail de 50M€ ?
- POURQUOI ma DRH doit-elle garantir une expérience “sans couture” pour retenir les talents qui pourraient partir chez le concurrent ?
- POURQUOI mon DSI doit-il arrêter de gérer 5 applications différentes pour un seul problème ?
La réponse n’est pas un “produit”. C’est un système nerveux central. Un écosystème intégré qui transforme vos m² passifs en un environnement intelligent, réactif et pilotable.
Chez Digilor, nous ne parlons pas de “desk booking”. Nous parlons d’un système de gestion d’espaces de travail (Workplace Management) qui repose sur trois piliers indissociables.
Pilier 1 : Les "Yeux" – Les Capteurs de Présence pour la Vérité Absolue
Avant de parler de logiciel, parlons de vérité. La seule vérité dans vos bureaux, c’est l’occupation physique. Un capteur de présence bureau (IoT, infrarouge passif, peu importe la technologie) ne ment jamais. Il n’a pas d’états d’âme. Il ne fait pas de réservation “au cas où”. Il dit : “LIBRE” ou “OCCUPÉ”. C’est le point de départ de toute stratégie d’optimisation des espaces de travail.
Dans un système intégré, ce capteur est le déclencheur de l’intelligence. Sa première fonction est de tuer les “Ghost Desks”. Le scénario est simple :
- Anne réserve le poste B-12 de 9h à 12h.
- Elle ne se présente pas (elle est finalement restée en télétravail).
- À 9h15, le capteur signale au logiciel central : “Poste B-12 toujours vide”.
- Le logiciel libère automatiquement la réservation. Le poste B-12 redevient “VERT” (disponible) pour tout le monde.
Rien qu’avec cette règle, vous venez de récupérer 30 à 40% de disponibilité réelle sans ajouter un seul m².
Mais le vrai pouvoir, c’est la Business Intelligence. Le DAF n’a plus un “taux de réservation” (une donnée fausse), il a une heatmap de l’utilisation réelle. Il peut voir l’analyse d’occupation des bureaux par zone, par étage, par jour de la semaine. Il peut voir que l’aile Nord du 7ème étage n’est jamais utilisée le vendredi (taux d’occupation réel de 5%).
La décision stratégique devient évidente. Vous ne renouvelez pas le bail du 7ème étage. Économie : 1.2M€/an. Vous transformez l’aile Nord, qui est toujours vide, en espaces projet que tout le monde s’arrache. Vous pilotez par la preuve, pas par l’intuition.
Pilier 2 : Le "Cerveau" – Le Logiciel Flex Office qui connecte tout
Les capteurs (les Yeux) sont inutiles s’ils ne sont pas pilotés par un “Cerveau” intelligent. C’est ça, le véritable Logiciel Flex Office. Ce n’est pas une simple app de desk booking. C’est la plateforme centrale, l’OS (Operating System) de votre bâtiment. Son rôle est de :
- Ingérer en temps réel les données de tous les capteurs (bureaux, salles, zones…).
- S’intégrer nativement à votre écosystème :
- M365 / Google Workspace : Pour que la réservation d’une salle ou d’un poste soit transparente dans l’agenda que vos collaborateurs utilisent déjà.
- Votre SIRH (Workday, SAP…) : Pour savoir qu’Anne fait partie de l’équipe “Marketing Projet” et que Marc est son manager.
- Votre Active Directory (Azure AD…) : Pour une authentification unique (SSO) sécurisée.
- Gérer des règles de réservation complexes. C’est crucial pour les grands comptes. Vous ne voulez pas que la compta se retrouve au milieu des développeurs. Le logiciel gère les “quartiers d’équipe” (neighborhoods), les “zones projet”, les zones calmes, et les postes avec des équipements spécifiques (double écran 4K, station de trading…).
- Produire les dashboards de Business Intelligence pour le DAF et la Direction Immobilière (le “Single Pane of Glass” qui montre le ROI).
- Pousser l’information de disponibilité et de localisation vers les bornes et l’application mobile (le Pilier 3).
Le Cerveau est ce qui transforme un tas de données brutes en une expérience fluide et en décisions business rentables.
Pilier 3 : Le "GPS" – La Borne d'Orientation Tactile qui éradique la friction
Maintenant que vous avez des données fiables (les Yeux) et un moteur de règles (le Cerveau), réglons le problème N°1 de vos collaborateurs : le chaos.
Une fois que 1000 personnes n’ont plus de bureau attitré, votre siège social de 8 étages devient un labyrinthe. Une simple application mobile qui dit “Allez au bureau C-47-B” est inutile. C’est de la friction.
La borne d’orientation tactile est le GPS de votre “Smart Office”. Mais attention : pas un simple plan PDF interactif. Une borne d’accueil entreprise intégrée au Cerveau.
Elle est le visage physique de votre logiciel Flex Office. Elle résout trois parcours utilisateurs critiques :
- Parcours 1 (L’employé) : “Trouver un poste”. Anne arrive à 9h30. Elle scanne son badge sur la borne tactile. La borne l’accueille : “Bonjour Anne. L’étage 4 (votre quartier Marketing) est complet à 95%. L’étage 5 (zone mixte) est libre à 60%.” Elle affiche le plan 3D de l’étage 5. Les postes en vert sont réellement libres (info venant des Yeux). Anne clique sur un poste près de la fenêtre. “Confirmer la réservation ?”. Oui. Le poste lui est attribué. L’application de Wayfinder (orientation) lui affiche le chemin le plus court. Friction = Zéro.
- Parcours 2 (Le Manager) : “Trouver mon équipe”. Marc, le manager, arrive pour sa réunion. Il tape “Équipe Marketing Projet” sur la borne. La borne interroge le Cerveau (qui a agrégé les réservations et les check-ins passifs des capteurs) et affiche : “L’équipe est aujourd’hui dans la zone ‘Alpha’, 7ème étage, Aile Sud. 5 personnes sont présentes.” Il clique et obtient l’itinéraire. C’est la fin du temps perdu à “chercher des gens”. La collaboration peut commencer.
- Parcours 3 (Le Visiteur) : “Trouver ma réunion”. Un client VIP arrive. Il scanne son QR code d’invitation. La borne lui dit : “Bonjour M. Martin. Vous rencontrez Anne Dupont en salle ‘Tokyo’. Elle se trouve au 3ème étage. Votre présence est signalée. Voici le chemin.” L’accueil est fluidifié, l’image de marque est modernisée.
Digilor n'est pas un vendeur de logiciels. Nous sommes des architectes de performance
Je vais être direct. Si vous voulez juste acheter 50 capteurs IoT dans une boîte et une licence pour une app de booking, ne nous appelez pas. Vous trouverez des distributeurs pour ça.
Notre métier, ce n’est pas de vendre du hardware ou des licences. Notre métier, c’est de garantir un résultat.
Digilor est un intégrateur généraliste. Nous connectons des technologies hétérogènes pour résoudre des problèmes métiers complexes. C’est notre seule et unique obsession depuis plus de 15 ans.
Notre approche des solutions digitales pour l’entreprise est radicalement différente de celle d’un revendeur ou d’un éditeur de logiciel SaaS pur.
Nous ne commençons jamais par une démo produit. Nous commençons par un atelier KPI.
On s’assoit avec votre DAF, votre DRH, votre DSI et votre Facility Manager. Et on pose les questions qui comptent :
- “M. le DAF, votre objectif est-il de réduire votre portefeuille immobilier de 20% en 18 mois ? Ou de justifier le coût de vos m² par un taux d’occupation réel de 80% ?”
- “Mme la DRH, votre objectif est-il de réduire le ‘temps-pour-trouver-un-poste’ à moins de 60 secondes ? Ou d’augmenter le score de satisfaction de l’expérience bureau de 50 points ?”
- “M. le DSI, votre enjeu est-il de garantir un SSO natif avec Azure AD et une intégration parfaite avec votre SIRH Workday ?”
Une fois que ce KPI est défini, et seulement à ce moment-là, nous concevons l’architecture.
Nous sélectionnons les bons capteurs. Nous intégrons le logiciel “Cerveau” qui sert ce KPI. Si la solution sur étagère ne suffit pas, nous réalisons le développement sur mesure de la brique manquante. Nous fabriquons les bornes. Nous déployons l’ensemble.
Et nous ne vous lâchons pas. Trois mois plus tard, on revient avec un dashboard. On regarde le KPI qu’on a défini ensemble. “Objectif atteint.” Ou “Objectif pas atteint. Voici le plan d’action.”
C’est ça, un partenaire stratégique. Nous sommes comptables de votre performance, pas de la livraison d’une boîte.
Conclusion : Votre "Flex Office" est-il un atout stratégique ou un centre de coût chaotique ?
La transformation vers le travail hybride est inévitable. Des études comme celles de McKinsey montrent que 9 organisations sur 10 combinent désormais le travail à distance et sur site (Source : McKinsey).
La question n’est plus “faut-il y aller ?”, mais “comment le piloter ?”. Vous avez le choix.
La voie N°1 : celle de l’outil “gadget”. L’Excel, ou l’app de booking basique. C’est la voie du chaos opérationnel, de la frustration de vos talents, et de l’argent jeté par les fenêtres dans des m² que vous croyez “optimisés” mais qui sont juste “pleins de fantômes”.
La voie N°2 : celle du système nerveux central. Un écosystème intégré où les capteurs (les Yeux) informent un logiciel (le Cerveau), qui guide vos collaborateurs via des bornes (le GPS). C’est la voie de la fluidité, de la performance mesurée et de l’optimisation immobilière.
La question n’est donc pas “de quel logiciel de desk booking avez-vous besoin ?”. La question est : “Quel problème de performance votre Flex Office doit-il résoudre ?”.
Avant de parler technique, parlons performance. Parlons de votre bilan.
Vous êtes prêt à avoir cette conversation stratégique ? Nous, oui.

